Titre international: Portrait of a Beauty
Titre original: 미인도 (Miindo)
Nationalité: Sud-Coréen
Genres: Romance, Drame, Historique
Réalisateur: Jeon Yun-su
Acteurs principaux:
Kim Min-seon: Shin Yoon-bok
Kim Nam-gil: Kang-moo
Chu Ja-hyeon: Seol Hwa
Kim Yeong-ho: Kim Hong-do
Avant toute chose, écartez vos enfants, ce film n'est pas pour eux et contient des scènes plus qu'explicites.
Lecteurs, en avant ! ^_^ Premier article cinéma avec un film coréen qui est vraiment l'un de mes favoris. Chaque scène est une photographie, les décors sont splendides, les acteurs sont bons, et les peintures... sublimes. J'étais déjà sensible à la peinture japonaise, et je le suis de plus en plus pour la peinture coréenne grâce à ce film et à "Ivre de femmes et de peinture". Il faudra que je vous en parle également.
Synopsis:
Au 18ème siècle, Yun-jeong est une jeune fille qui a un talent et un amour pour la peinture. Mais du fait que les femmes de la dynastie Joseon n'ont pas le droit de poser un quelconque pinceau sur une toile, elle autorise son frère à prendre le crédit de ses peintures. Cependant, il lui sera demandé de montrer son talent aux amis de son père où il échoue, à la suite de quoi il se pend. Le père décide alors de faire vivre sa fille comme un garçon en prenant le nom de son frère, et de l'envoyer étudier l'art de la peinture auprès d'un grand maître dans l'espoir de devenir un grand peintre à la cour royale. Son talent progressant tout en grandissant, Yun-jeong (jouée par Kim Min-seon adulte) devient peu à peu une magnifique jeune femme épanouie qui commence à s'éveiller à la sexualité - recontrant et tombant amoureuse du fabricant de miroirs Kang-Moo (Kim Nam-gil), elle devient de plus en plus attirée par les scènes de genre sexuelles qui se dévoilent autour d'elle. Appliquant son talent à la bonne cause, elle commence à créer des peintures de ces scènes explicites mais la découverte ultérieure de son travail chargé sexuellement ne menace pas seulement son futur en tant que peintre, mais aussi met finalement sa vie en danger...
Notes:
Notes:
Le film "Portrait of a Beauty" est basé sur le roman fictif de Lee Jung-myeong "Painter of the Wind".
Le roman présente la vie du peintre Shin Yun-bok au XVIIIème siècle. Bien que tenu en haute estime pour ses peintures érotiques et satiriques, il y a peu de documents de nos jours concernant la vie du peintre. Le roman de Lee Jung-myeong pose alors la question: "Et si Shin Yun-bok était réellement une fille vêtue d'habits masculins ?" Cependant il a été sévèrement critiqué par les érudits qui affirment que Shin Yun-bok était un homme et qu'il ne pouvait y avoir de discussion à ce sujet.
Descriptif:
Encore enfant lorsqu'elle est envoyée par son père pour étudier la peinture, Yun-Jeong grandit alors dans un monde masculin. De ce fait, personne ne lui apprend la vie d'une femme (apprendre à recevoir les avances des hommes par exemple) ni rien de la sexualité et ce qui est considéré comme admis ou interdit à l'époque de Joseon, société patriarcale. Lorsque que Kang-moo l'emmène voir différentes scènes de genre demandées par le roi, elle découvre avec un regard pur et innocent une scène où des femmes se baignent nues dans un lac, une autre ou une veuve et sa servante rient en voyant deux chiens qui copulent (et bien d'autres) et les dépeint avec la seule chose qu'elle comprend: l'amour. N'ayant pas conscience qu'à l'époque la sexualité ou la nudité étaient vues comme sales et même immorales, pour Yun-Jeong, cela lui apparaît comme la chose la plus naturelle au monde ; l'expression physique de l'amour entre un homme et une femme et non comme l'expression du désir et des plaisirs charnels.
Beaucoup d'éléments montrent d'ailleurs la pureté de Yun-Jeong : l'épisode de la colombe blanche qui s'évade ; dans le bordel, la seule lumière claire est sur Yun-Jeong alors que les personnes autour d'elle baignent dans une lumière rouge, synonyme de désir, de mal ; ses tenues toujours de couleurs claires, très souvent blanches.
Les dernières scènes sont davantage menées vers un scénario mélodramatique/romantique, ce qui est standard et souvent attendu ans un film coréen. Cela à le mérite de détourner un tant soit peu le regard des thèmes engagés lors des scènes précédentes.
La musique est prédominante durant tout le film, et ajouter à l'harmonie du film. Des peintures faites en musique dans le film aux douces mélodies accompagnant les scènes, le travail est subtil est superbement réalisé. Je suis personnellement vraiment amoureuse de la bande-originale ♥
Visuellement, le film est très beau, très photographique, les tenues sont réalistes et très belles, les décors sont somptueux, les acteurs vous émeuvent, et les différentes scènes peuvent être considéré comme un travail d'art, tout comme les peintures faites par Yun-Jeong.
Je commence fort ma séquence cinéma en parlant de ce film, mais il est terriblement prenant, sublime et harmonieux. Cependant, pour les plus sensibles, vous connaissez ce sentiments qui fait qu'une chaleur apparaît dans votre gorge, comme si les larmes coulaient à l'intérieur ? Il est prédominant :D Ce n'est pas pour rien qu'il est classé dans le drame hein. Et pour connaître la fin, il va vous falloir le regarder !
Descriptif:
Encore enfant lorsqu'elle est envoyée par son père pour étudier la peinture, Yun-Jeong grandit alors dans un monde masculin. De ce fait, personne ne lui apprend la vie d'une femme (apprendre à recevoir les avances des hommes par exemple) ni rien de la sexualité et ce qui est considéré comme admis ou interdit à l'époque de Joseon, société patriarcale. Lorsque que Kang-moo l'emmène voir différentes scènes de genre demandées par le roi, elle découvre avec un regard pur et innocent une scène où des femmes se baignent nues dans un lac, une autre ou une veuve et sa servante rient en voyant deux chiens qui copulent (et bien d'autres) et les dépeint avec la seule chose qu'elle comprend: l'amour. N'ayant pas conscience qu'à l'époque la sexualité ou la nudité étaient vues comme sales et même immorales, pour Yun-Jeong, cela lui apparaît comme la chose la plus naturelle au monde ; l'expression physique de l'amour entre un homme et une femme et non comme l'expression du désir et des plaisirs charnels.
Beaucoup d'éléments montrent d'ailleurs la pureté de Yun-Jeong : l'épisode de la colombe blanche qui s'évade ; dans le bordel, la seule lumière claire est sur Yun-Jeong alors que les personnes autour d'elle baignent dans une lumière rouge, synonyme de désir, de mal ; ses tenues toujours de couleurs claires, très souvent blanches.
Les dernières scènes sont davantage menées vers un scénario mélodramatique/romantique, ce qui est standard et souvent attendu ans un film coréen. Cela à le mérite de détourner un tant soit peu le regard des thèmes engagés lors des scènes précédentes.
Visuellement, le film est très beau, très photographique, les tenues sont réalistes et très belles, les décors sont somptueux, les acteurs vous émeuvent, et les différentes scènes peuvent être considéré comme un travail d'art, tout comme les peintures faites par Yun-Jeong.
Photos trouvées ici
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Je commence fort ma séquence cinéma en parlant de ce film, mais il est terriblement prenant, sublime et harmonieux. Cependant, pour les plus sensibles, vous connaissez ce sentiments qui fait qu'une chaleur apparaît dans votre gorge, comme si les larmes coulaient à l'intérieur ? Il est prédominant :D Ce n'est pas pour rien qu'il est classé dans le drame hein. Et pour connaître la fin, il va vous falloir le regarder !
J'espère que cela vous a plu !
xxx,
Miss Cheshire.
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Miss Cheshire.
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