5.17.2011

Tourne et tourne petit poisson.


Qu'il est difficile de commencer quelque chose. On butte, on se cogne, on a honte devant les autres (car nous ne sommes jamais seuls dans notre activité). Par contre, une fois lancés, une fois que nous avons fait connaissance et que nous connaissons mieux notre matière, alors là, plus rien ne nous arrête, toujours à vouloir s'améliorer, à montrer davantage ce que nous valons, que nous pouvons exceller dans ce que nous faisons. Un perpétuel combat, un concours.

Et bien pour un blog, c'est la même chose. Sauf pour des souris mielleuses qui se veulent éléphants mais qui ont peur d'elles mêmes au final. Je grimpe sur mon échafaud, et je vous dit ici-bas, que vous les bienvenu(e)s dans mes erreurs !

J'aime et me complaît dans un monde de petites choses enfantines et de futilités. Simplement pour les rendre plus sérieuses.

D'accord, je commence par une chose très sérieuse, mais qui aurait pu être futile !

<3 <3 <3 <3 <3


J'aimerais déjà dire que cela pourrait être une campagne utile dans le monde entier. Au vu de la vive réaction suscitée en dessous de l'article, et n'ayant pas vérifier les chiffres donnés, je ne peux donc limiter l'utilité de ces publicités au Québec, notamment parce que, tout à fait personnellement, je trouve très pertinent de ramener le monde de l'enfant, aux enfants, à travers une chose fondamentale pour eux qu'est l'imaginaire, et qui les touchent tous autant qu'ils sont, plus ou moins vivement.
En touchant à leur monde, cela va avoir un plus grand impact sur eux (bien que les premiers visés soient les parents bien sûr). Mais on peut bien sûr la comparer avec la campagne d'Ayo avec Clairefontaine visible sur cet article.

Bien qu'il y ait un même but et des bonnes choses comme de mauvaises choses dans les deux publicités, j'ai tendance à "préférer" et à trouver plus probant celle en rapport avec l'imaginaire (peut-être parce que je suis une grande enfant cela dit).

La campagne d'Ayo montre toute l'infortune de ceux qui ne peuvent lire l'affiche, très simplement avec un slogan. Ce qui montre aux gens toute l'importance de soutenir l'UNICEF pour les pays défavorisés. C'est un bon point. Mais si on la prend autrement, c'est assez discriminatoire. C'est en tout cas la première réflexion que je me suis faite en voyant l'affiche avec le visage d'Ayo d'origine africaine, dans un quartier entièrement peuplé de gens de couleurs uniquement.
Forcément, la plupart des gens pensent en priorité que les pays touchés par l'illétrisme sont les pays d'Afrique en développement. Mais de là à réduire ce problème à ces pays est très exagéré puisqu'il touche l'Asie ou l'Amérique, et même nos bonnes campagnes françaises. Et cette campagne renforcent la première idée des gens.
Bien sûr, je ne fais qu'exprimer ici mon point de vue en comparaison de la publicité québécoise, encore une fois, que je trouve du coup mieux réalisée car s'adressant à tout le monde pour tout le monde sans distinction et non pas seulement les pays en développement et/ou les pays pauvres d'Afrique. Je comprends tout à fait et je soutiens Ayo dans son combat pour aider l'unicef, et après tout, elle aurait très bien pu être Russe ou Philippine, et après tout, l'unicef ne combat l'illétrisme que dans les pays en développement.

Mais, tout le monde, et pas seulement ceux cités ci-dessus, a besoin de savoir lire. D'où ma préférence vers des héros d'enfants touchés par leur imagination défectueuse du fait qu'ils ne sachent lire. Leur monde qui s'effondre, c'est un peu une question de foi, de foi en leur imagination à entretenir. En devenant adulte, on la perd déjà énormément, on l'écrase, imaginez si cela se passe pour eux avant de devenir adulte.
Le mauvais point de cette affiche malgré tout (il en faut bien), c'est que tous les enfants ou parents ne connaissent pas forcément les Disney et ses héros. Elle est très subtile, mais peut-être trop pour certains.

Un mélange des deux campagnes pourrait-il en faire une campagne parfaite si toutefois elle peut exister ?



Soutenez l'unicef si vous le pouvez, mais pas que.

1 commentaire:

  1. Mon principal commentaire : la campagne me paraît très ciblée, puisque reposant sur un savoir culturel présupposé. Il _faut_ avoir été élevé avec les contes d'Andersen et/ou les films Disney. Donc être un européen/américain ayant passé l'âge de la majorité - sans dec', qui lit encore Cendrillon à ses gamins aujourd'hui ? Certainement pas les parents mirebalais...

    Public cible qui me semble être à la fois l'atout et l'obstacle à l'efficacité de cette campagne : plus la cible est réduite, plus le message transmis peut être fort, parce qu'il évoque quelque chose de plus personnel qu'une campagne à visée plus large. Cela dit, elle touche moins de monde...

    Le mieux au détriment du beaucoup, la qualité primant sur la quantité. Belle initiative, à vrai dire !

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